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Cheminée ancienne - Marbre blanc

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Les cheminées en marbre blanc : cachet intemporel et charme naturel

Le mot marbre est dérivé du grec ‘marmaros’ qui signifie « pierre resplendissante ». Cette pierre a été utilisée par les plus grands artistes et architectes du monde grec, avant d’être reprise par le monde romain
et l’utilisation courante de nos jours.

Reconnu pour son cachet intemporel et son charme naturel, le marbre blanc immaculé est un matériau noble, rare et précieux qui s’associe parfaitement aux matériaux actuels. Introduit, aujourd’hui, partout dans le monde il a constitué le noyau de l’expression de la créativité des Grecs anciens, élément essentiel de leurs arts et de leur architecture, qui, à chaque instant, à chaque endroit du pays, nous renvoie directement vers le passé, à travers les œuvres d’arts et les somptueux vestiges de l’Antiquité. Le marbre blanc était surtout utilisé en raison de sa surface singulière qui peut être polie ainsi que de sa consistance translucide et cristalline.

Le marbre blanc au fil de l'histoire

Les premières œuvres en marbre de l’époque néolithique, de la civilisation des Cyclades, ont inspiré l’art contemporain. A l'âge de bronze, les hommes, ont façonnés des ustensiles, des amulettes de protection ou funéraires et des parures.
Avec les Romains se développe la véritable extraction, et l'époque de Jules César (48-44 av. J. -C. ), apporte des blocs de marbre blanc pour les constructions publiques de Rome et de nombreuses demeures patriciennes. L'exportation se fait par le port de Luni, d'où son nom de marmo lunense («marbre de Luni»). Les Romains étaient très exigeants en ce qui concerne leurs édifices et n'utilisaient que des pierres de meilleure qualité et donc tout naturellement se sont intéressés à ce très beau marbre blanc de Carrare.
À partir du Ve siècle, l'activité extractive subit une période de «pause» suite aux invasions barbares. Par la suite, avec le développement du Christianisme, le marbre subit une grosse demande pour l'édification et l'aménagement interne des édifices religieux.
Comme pendant la période hellénistique, les sculptures à représentations humaines, divines et végétales, ainsi que pour la décoration architecturale, ces marbres étaient fréquemment peints dans un souci de réalisme, puis laissés nature, ces derniers siècles, dans un idéal de pureté.

Michel-Ange utilisait le marbre blanc pour ses sculptures. Ce dernier venait personnellement choisir les blocs pour réaliser ses œuvres. Il a sculpté le fameux David dans un bloc de marbre dont aucun autre sculpteur ne voulait car très étroit et de qualité moindre du fait d'une fissure, une brèche qu'il a utilisé pour créer l'espace entre le bras et le torse.
Les marbres modernes désignent les marbres utilisés dans le monde occidental à partir de la Renaissance et jusqu'à nos jours. Après plusieurs siècles d'utilisation moins intensive durant le Moyen Age, de nombreuses carrières sont de nouveau exploitées et de nombreuses autres sont découvertes, depuis les XVe et XVIe siècles sous l’impulsion des Médicis souverains de Toscane en Italie, et de Louis XIV en France.

Les carrières de marbre blanc dans le monde :

  • Grece :
    Le marbre blanc de Paros est le plus fameux pour sa luminosité et sa transparence puisque la lumière peut pénétrer dans la matière de 6-7 centimètres jusqu'à 30 centimètres. Il a donné naissance à certains chefs-d’œuvre de l’Antiquité, comme la Venus de Milo, l’Hermès de Praxitèle, la Victoire de Samothrace, le temple de Zeus à Olympie, le mausolée d'Halicarnasse.
    Le marbre de Thassos, blanc perlé cristallin de couleur blanche immaculée peut présenter selon sa sélection quelques venules grises pâles. Employé dans l’architecture et prisé pour la sculpture, on le trouve dans la statuaire athénienne et dans l’antiquité tardive, notamment en Thrace et en Macédoine. Il est actuellement très apprécié dans les palaces.
  • Italie :
    Les différents marbres de Carrare situés dans les Alpes Alpuanes sont l’Arabescato (Galerie des Glaces à Versailles), le Calacatta (Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre), le Carrare C, entre autres, et le marbre statuaire, dit « Blanco Puro » ( buste de Louis XIV, sculpté par Bernini, salon de Vénus à Versailles), qui est le plus précieux de tous par sa beauté, mais il l’est surtout par son extrême rareté et se distingue des blancs ordinaires par la finesse et l’homogénéité de son grain, analogue à celui du sucre le plus blanc et le mieux cristallisé. Ce marbre blanc est dense, uniforme et ne contient plus de structures sédimentaires ni de fossiles, sa blancheur en fait sa renommée.
    Sa production s'est poursuivie jusqu'au XIXème siècle, ce qui correspond à l'arrivée de Napoléon en Italie où il a instauré l'utilisation du marbre uniquement pour les stèles et les monuments funéraires. Les carrières de Carrare connurent de nouveau à cette époque une récession qui perdurera jusqu'au XXème siècle. Il reste aujourd'hui 3 vallées ne comprenant plus que 150 mines sur le millier des temps anciens, ce sont les vallées de Colonnata, Fantiscritti et Ravaccione, de cette dernière, proviennent les douze statues colossales à Versailles et la statue de Louis XIII de la place Royale.
    Aujourd’hui, ce marbre fait travailler environ 3000 personnes et sa production annuelle est d'environ 2,5 millions de tonnes. Ces carrières ne sont pas éternelles et à la cadence actuelle on prévoit une exploitation pour encore 600 ans avant épuisement total.
  • France :
    Dans les Pyrénées, le marbre de Louvie-Soubiron ( chapelle Notre-Dame de Bétharram, XVIIéme S., statue  « Cincinnatus » au Jardin des Tuileries à Paris de Denis Foyatier (1793-1863) ) présenté au XIXème siècle comme statuaire de première qualité comparable à celui de Carrare, abandonnée à cause des difficultés d’exploitation dues à l’accés. Le marbre de Saint-Beat (Escalier et pourtour des bassins dans le parc de Versailles, grand escalier de l’opéra Garnier à Paris), très cristallin, plus d’exploitation. En Corse, à Ortifario, un marbre blanc statuaire, d’un grain fin serré et d’une blancheur laiteuse, sans veine, sans tâche.
  • Espagne :
    Marbre blanc de Grenade, teinte un peu rousse avec un grain analogue à celui de Paros. Marbre de Cordoue, teinte blanc laiteux, reçoit un beau poli. Le marbre blanc de Molina qui a été utilisé dans la décoration de palais de l’Alhambra.
  • Etats-Unis :
    Marbre de Yule (Colorado) d’une blancheur uniforme sans pratiquement aucune veine, composée de 99,5 % de pure calcite, l’un des marbres les plus purs qui puissent être exploités en carrière. Ce marbre est utilisé dans de nombreux monuments aux États-Unis, le premier usage important a été le Capitole de l'État du Colorado en 1895.
    De part ses qualités sus-citées, il est indéniable que ce matériau soit pertinemment employé pour la réalisation de la quintessence de nos parures de cheminées.

Références et bibliographies :

  • Livret : le marbre de Louvie-Soubiron en Pyrénées béarnaises.
  • Identification des marbres : Jacques Dubarry de Lassale.
  • Wikipédia : les marbres modernes, histoire du marbre.