Nouveauté
Référence | C-1681 |
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Catégorie | Plaques de cheminée et accessoires |
Type | PLAQUE CHEMINÉE ANCIENNE, CONTRECOEUR ANCIEN |
Style | RÉGENCE |
Epoque | XVIIIe S. |
Matériaux | FONTE |
Hauteur | 70 cm |
Largeur | 64 cm |
Profondeur | 2 cm |
Description
Plaque de cheminée, datée 1722, d’époque XVIIIème siècle, aux armes d’alliance de Louis, comte de Ferraris (1685-1733) chambellan de l’empereur d’Autriche, électeur de Trèves et conseiller de S.A.S. le prince Charles de Lorraine et de Anne Thérèse de Saint-Rémy de Fontette (1695-1754) demoiselle d’honneur de la duchesse de Lorraine, mariés en 1715, ce qui confère à Louis de Ferraris une légitimité dans la noblesse locale.
La date de 1722 coïncide avec l’achèvement des travaux de son hôtel particulier, d’où provient avec quasi certitude notre plaque : l’hôtel Ferraris à Nancy, classé au titre des monuments historiques depuis 2008. Le chiffre des époux, des F affrontés, se retrouvent dans la ferronnerie de la rampe d’escalier de l’hôtel et du balcon, les armes de Mme de Fontette étant placées au centre, voir nos dernières photos.
De la famille de Ferraris, que l’on peut écrire Ferrari ou Ferrary, d’origine italienne, en Lombardie, il n’existe que des renseignements très épars. Ses diverses branches ont apporté des variantes dans leurs armoiries, mais on y retrouve toujours un lion rampant, seul ou avec diverses partitions.
Les fleurs de lys du blason de Mme est le rappel d’une royale mais irrégulière origine. En effet son aïeul Henri II, deuxième fils de François 1er, a été roi de France de 1547 à sa mort en 1559.
Les blasons sont sommés d’une couronne de comte et ceints de palmes, deux lions naissant en supports du tout.
Son poids est de : 38 kg.
Blasonnement : Ecu de gauche : coupé au 1 d’or, au lion naissant d’azur, mouvant du coupé, au 2, fascé de gueules et d’or.
Ecu de droite : d’argent à la face d’azur chargée de trois fleurs de lis.
Bibliographies :
- PALASI P., plaques de cheminée héraldiques, Gourcuff Gradenigo, Paris, page 224 N° 450.
- Yumpu.com :« A propos d’une taque de l’hôtel Ferraris à Nancy »